AUTRES PERSONNALITÉS DE BÉDARIEUX
• Les personnalités marquantes nées à Bédarieux ou qui y ont vécu
Cette page est consacrée à certaines personnalités qui ont fait l'histoire et la renommée de Bédarieux et qui ne figurent pas dans les pages précédentes.
Wikipedia cite également les personnalités suivantes :
Wikipedia cite également les personnalités suivantes :
- Guillaume d'Abbes de Cabrebolles ou Cabreroles (1718-1802), homme de lettres, né à Bédarieux.
- Claude Alibert (1933-2011), écrivain, né à Bédarieux.
- Denis Boubals (1926-2007), un des plus importants œnologues du XXe siècle, né à Bédarieux.
- Guillaume Bouisset (1973), footballeur, né à Bédarieux.
- Vincent Candela (1973), footballeur, né à Bédarieux.
- Michel Chavarria (1953), luthier, fondateur de la marque de guitare Lâg.
- Louis Combes (1925-2006), prêtre, professeur, linguiste, défenseur de l'occitan.
- Jean Falissard (1948), auteur-compositeur-interprète français, né à Bédarieux.
- Marcel Miquel (1913-1994), footballeur, né à Bédarieux.
- Jean Verdure (1924-2011), écrivain, mort et inhumé à Bédarieux.
- Anne Rodier (1972) soprano , artiste internationale
• Roger et Louis Abbal, héros de la Résistance
Né le 4 juin 1923 à Bédarieux, Roger Abbal était entré dans les Mouvements Unis de la Résistance (M.U.R.) en 1943. Avec son ami Noël Bousquet, il diffusait des tracts et journaux clandestins et participait à des actes de sabotage comme celui du 30 novembre 1943 : cette nuit là, un transformateur alimentant le chantier des bauxites fut détruit ce qui ralentit fortement la production de ce minerai précieux pour l'industrie de guerre allemande.
Le 2 février 1944, la Gestapo arrêtait chez eux, place de la République, Roger et ses parents, ainsi que Alex Piquet de Camplong et François Revelle du Pas-de-Calais. Noël Bousquet est arrêté peu après. Ils sont emmenés à la villa des Rosiers à Montpellier pour interrogatoire, puis transférés le 6 avril à la prison militaire de Montluc à Lyon. Alex Piquet et Roger Abbal seront condamnés à mort le 22 avril et exécutés les 28 et 29. Noël Bousquet et François Revelle seront libérés en août 44. Le père de Roger, Louis Abbal, est déporté à Dachau où il meurt avant la libération du camp. Sa dépouille a été enterrée en grandes pompes le 30 décembre 1945.
En hommage à ces résistants, la place de la République a été rebaptisée place Roger Abbal et la rue de Fer est devenue rue Louis Abbal.
Vous pouvez lire ici ses dernières lettres, très émouvantes : dernières lettres de Roger Abbal
(d'après le livre d'André Signolles "Bédarieux au quotidien 1939-1989)
Le 2 février 1944, la Gestapo arrêtait chez eux, place de la République, Roger et ses parents, ainsi que Alex Piquet de Camplong et François Revelle du Pas-de-Calais. Noël Bousquet est arrêté peu après. Ils sont emmenés à la villa des Rosiers à Montpellier pour interrogatoire, puis transférés le 6 avril à la prison militaire de Montluc à Lyon. Alex Piquet et Roger Abbal seront condamnés à mort le 22 avril et exécutés les 28 et 29. Noël Bousquet et François Revelle seront libérés en août 44. Le père de Roger, Louis Abbal, est déporté à Dachau où il meurt avant la libération du camp. Sa dépouille a été enterrée en grandes pompes le 30 décembre 1945.
En hommage à ces résistants, la place de la République a été rebaptisée place Roger Abbal et la rue de Fer est devenue rue Louis Abbal.
Vous pouvez lire ici ses dernières lettres, très émouvantes : dernières lettres de Roger Abbal
(d'après le livre d'André Signolles "Bédarieux au quotidien 1939-1989)
• Abbé Aoust, le curé généreux
Curé doyen de l'église Saint-Alexandre de Bédarieux, il fut l'instigateur de la construction de l'Hospice Saint-Louis. Surnommé le "pére des pauvres", il avait donné à la Fabrique de son église la somme de 5.000 franc. Pour la construction de l'hospice Saint-Louis, il a donné en tout plus de 10.000 francs (un franc de 1825 vaut environ 5 euros d'aujourd'hui).
• Benjamin Cabanel (1867-1940), le curé courageux
Né en 1867 à Bédarieux rue des Asiles, il est ordonné prêtre en 1890 et est nommé aumonier du Lycée de Montpellier. En août 1914, à l'âge de 47 ans, il se porte volontaire et est affecté à la 66° division des Chasseurs Alpins en tant qu'aumonier chef sur le front d'Alsace. Faisant preuve d'un courage et d'un dévouement extraordinaire, il est nommé dès la fin 1914 Aumonier Général de l'armée d'Alsace et Chevalier de la Légion d'Honneur. Il participe ensuite aux combats en Artois, dans les Vosges et sur la Somme. En avril 1917, il est gravement intoxiqué au Chemin des Dames et doit abandonner le front.
Envoyé deux ans aux Etats-Unis, puis en Angleterre recueillir des fonds pour la reconstruction des églises dévastées, il reçoit en 1920 la Croix de Guerre et celle d'Officier de la Légion d'Honneur. Retourné à Montpellier, il s'occupe inlassablement d'œuvres de bienfaisance ; il décède en février 1940. Vous pouvez lire un article très bien documenté à cette adresse : https://cimetieresdemontpellier.wordpress.com/biographies/c/cabanel-benjamin-mgr/ |
• Paul Escalle (1868-1914),capitaine valeureux
Né à Bédarieux le 10 février 1868 au 23 rue de la Digue d'une vieille famille protestante. Son père Jules est propriétaire ; sa mère Pauline Desmonts est originaire de Saint-Affrique. Après Saint-Cyr et l'Ecole spéciale militaire, il est nommé sous-lieutenant au 101e Régiment d'Infanterie en 1891, puis lieutenant en 1893. Il sert en Algérie (1895-1897) et au Tonkin (1897-1900), puis de nouveau en Algérie en 1900. Il passe capitaine le 30 décembre 1900 au 79e Régiment d'Infanterie, en garnison à Nancy.
Il est mobilisé le 20 août 1914, il rejoint le 279e Régiment d'Infanterie affecté à la défense de Nancy et participe à l'offensive de la IIIe armée du général de Castelnau. Le capitaine Paul Escalle est tué à la tête de sa compagnie lors de l'assaut du 25 août qui va empêcher l'encerclement de Nancy. Son corps ne sera pas retrouvé sur le champ de bataille.
Chevalier de la Légion d'Honneur et honoré de plusieurs décorations en Indochine, une plaque commémorative est apposée sur la grille de la sépulture de la famille Escalle au cimetière de Bédarieux.
Il est mobilisé le 20 août 1914, il rejoint le 279e Régiment d'Infanterie affecté à la défense de Nancy et participe à l'offensive de la IIIe armée du général de Castelnau. Le capitaine Paul Escalle est tué à la tête de sa compagnie lors de l'assaut du 25 août qui va empêcher l'encerclement de Nancy. Son corps ne sera pas retrouvé sur le champ de bataille.
Chevalier de la Légion d'Honneur et honoré de plusieurs décorations en Indochine, une plaque commémorative est apposée sur la grille de la sépulture de la famille Escalle au cimetière de Bédarieux.
• Jean-Antoine Guilleminet (1738-1792), martyr de la Révolution
Né à Bédarieux le 4 janvier 1768 de parents modestes et très religieux, Jean-Antoine fut longtemps enfant de cœur et aidait souvent les prêtres pendant les offices.
Pourvu d'un canonicat en janvier 1757 avec prébende au chapitre abbatial de Saint Pierre de Joncels, il s'installe à Paris en 1766 et sert la paroisse Saint Séverin. Il est nommé prêtre de la paroisse Saint Roch en 1781. Ayant refusé de prêter serment, il est emprisonné et exécuté dans al prison des Carmes en 1792. Il a été proclamé bienheureux en 1925. |
Fernand Raspail (1913-2012), grand résistant |
Fernand Raspail est entré dans la résistance dès juin 1941 ; il s'est spécialisé dans l'évasion de réfugiés politiques espagnols, dans la fabrication de fausses cartes d'identité notamment pour une centaine d'enfants juifs. Engagé en 1944 comme adjoint au capitaine Yves commandant le premier bataillon F.T.P.F de l'Hérault, lieutenant en 1945, il est nommé capitaine en 1951 avant son départ en Indochine où il est cité 4 fois. Il sert ensuite en Algérie comme commandant entre avril 1957 et octobre 1960. Officier de la Légion d'Honneur, Croix de guerre 39/45 avec citation et quantité d'autres distinctions.
• Jean Martel (1755-1788), prêtre insoumis
Jean Martel naît à Bédarieux le 7 février 1755, fils de Charles Martel et de Louise Fabregat, tous deux issus de familles de marchands drapiers.
Le frère aîné de Jean, prénommé Charles comme son père ainsi que le veut la coutume, prend la suite de la fabrique de draps. Le deuxième de la fratrie, Louis, devient prêtre ; passionné d'histoire naturelle, il est le découvreur de la mine de charbon de terre du Bousquet-d'Orb. Le troisième, Mathieu, représente le clan à Constantinople. Jean a comme Louis la vocation. En 1788, il devient prieur-curé de Margon. Le 27 novembre 1790, l'Assemblée constituante ordonne à tous les prêtres d'adhérer à la Constitution civile du clergé. Jean s'y refuse et est remplacé par le prêtre jureur de Servian ; il quitte sa paroisse pour se réfugier dans sa famille à Bédarieux pendant quinze mois, puis à Saint-Gervais, « la petite Vendée » où il est finalement arrêté le 31 août 1799 et condamné à la déportation. Enfermé dans la citadelle de l'île de ré, il parvient à s'évader. À la suite du Concordat de 1801, il peut revenir au pays.Quand son frère Louis décède en 1809, il hérite de sa maison à Paris et s'y installe. En 1820, il propose à sœur Élisabeth Bignes des Ages, supérieure de de la Congrégation des Filles de la Croix, de prendre en charge les malades de l'hôpital de Bédarieux moyennant une rente annuelle de 1200 francs. Il fait aussi un don de 3000 pour la construction du nouvel hospice Saint-Louis. Jean Martle décède à Paris le 24 décembre 1826 (pour plus d'information, voir « Les tribulations d'un prêtre insoumis, Jean Martel » dans la page Documents). |
• Abbé Tarroux (1793-1977), l'abbé bâtisseur
Ce prêtre aveyronnais arriva à Bédarieux en juin 1822 à l'âge de 22 ans. Pour cet abbé, la misère était la même pour tous : il visitait aussi bien les protestants que les catholiques. Trouvant que l'hôpital (rue de l'Ancien Hôpital) était incommode et malsain, il ne cessa de motiver les Bédariciens pour solliciter leur aide afin qu'on construise un nouvel hospice. Il sollicita les ministres et les secrétaires d'état et obtint que l'ordonnance pour l'exécution soit insérée au bulletin des lois. Il trouva les ressources nécessaires jusqu'à la fin de la construction en 1826. Il fut le fondateur de la Congrégation des Sœurs minimes de la Doctrine Chrétienne. L'avenue de Bédarieux qui longe l'hospice Saint-Louis porte son nom.
• Eugène Vaillé (1875-1959), créateur du Musée de la poste
Né à Bédarieux le 10 août 1875, arrière petit-neveu de Ferdinand Fabre, écrivain et journa-liste, auteur d'une monumentale "Histoire du Timbre-Poste, Histoire des Postes jusqu'à la Révolution, Histoire des postes depuis la Révolution", fondateur du Musée postal de France (actuellement « Musée de la Poste ») donc il fut le conservateur de 1943 à 1955.
Nommé Chevalier de la Légion d'Honneur, il est décédé le 30 mai 1959 à Riols des suites d'une longue maladie, il est enterré dans le caveau familial à Bédarieux.
Nommé Chevalier de la Légion d'Honneur, il est décédé le 30 mai 1959 à Riols des suites d'une longue maladie, il est enterré dans le caveau familial à Bédarieux.