PAUL RABAUT, PASTEUR DU DÉSERT
• Vie et œuvre de Paul Rabaut
Né à Bédarieux le 29 janvier 1718 de parents protestants, Paul Rabaut fut attiré par la religion et en 1740, après son mariage, il fut admis au séminaire de Lausanne pour étudier la théologie pendant trois ans. Il s'établit à Nîmes où il exerça son ministère clandestin pendant 52 ans. Il eut trois fils qu'il envoya étudier en Suisse.
Sans cesse pourchassé par les autorités, il sera une des figures marquantes de « l'église sous la Croix » qui maintiendra la flamme du protestantisme en France. Il œuvra avec constance pour l'entente des catholiques et des protestants.
Son souci était la défense des droits de l'homme. Il a cherché à ce que les protestants soient reconnus pour ce qu'ils sont et a revendiqué pour eux la liberté de pensée, la liberté d'expression, le droit à un état civil et le droit de réunion. Il a défendu la cause des prisonnières de la Tour de Constance à Aigues-Mortes, emprisonnées pour leur foi huguenote.
Il présida tous les synodes du bas Languedoc, recommandant à ses coreligionnaires l'obéissance au roi, le respect de l'autorité et la prière pour les persécuteurs.
Sans cesse pourchassé par les autorités, il sera une des figures marquantes de « l'église sous la Croix » qui maintiendra la flamme du protestantisme en France. Il œuvra avec constance pour l'entente des catholiques et des protestants.
Son souci était la défense des droits de l'homme. Il a cherché à ce que les protestants soient reconnus pour ce qu'ils sont et a revendiqué pour eux la liberté de pensée, la liberté d'expression, le droit à un état civil et le droit de réunion. Il a défendu la cause des prisonnières de la Tour de Constance à Aigues-Mortes, emprisonnées pour leur foi huguenote.
Il présida tous les synodes du bas Languedoc, recommandant à ses coreligionnaires l'obéissance au roi, le respect de l'autorité et la prière pour les persécuteurs.
Paul Rabaut épousa Magdelaine Gaidan le 30 mars 1739 ; huit enfants naîtront de cette union, dont trois fils seulement survivront :
Le 20 mai 1792, il voulut faire, malgré son grand âge, la dédicace du premier temple de Nîmes depuis la révocation. Arrêté l'année suivante pour "modérantisme" et après que son fils aîné ait été guillotiné et les deux autres proscrits, il mourut le 25 septembre 1794 à Nîmes. Une plaque est apposée sur la maison où il vécut. |
Par son bon sens, sa modération et son éloquence simple et naturelle, Paul Rabaut a eu une grande influence sur ses contemporains et fut estimé par le roi. Il a laissé quelques opuscules :
- un "Précis du catéchisme d'Osterwald" qui fut plusieurs fois réédité, - un mémoire relatif au procès de Calas, "La calomnie confondue" (1761), - une "Exhortation à la repentance et à la profession de la vérité" (Genève, 1761), - son seul sermon à avoir été imprimé : "La livrée de l'Église chrétienne". |
Acte de baptème de Paul Rabaud : bien que sa famille soit protestante, il a été baptisé à l'église Saint Alexandre par le père Gesplu. Texte :
« Le second jour du mois de février 1718 a été baptisé par moi soussigné Paul Rabaud fils dautre et de Marie Jean étant né le 29 du mois de janvier le parrain Pierre Gassenc la marraine Marie ? ... »