LES AUTRES MONUMENTS
• Le monument aux Combattants de 1870-1871
À l'extrémité de la promenade de la Perspective, avait été édifié un monument à la gloire de l'intendant Lenain qui en avait permis la construction. Ce monument fut détruit lors de la Révolution Française comme symbole de l'autorité royale.
À sa place, fut érigé en 1913 un monument « à la mémoire des Combattants de 70-71 et des enfants de Bédarieux Morts pour la Patrie ». Cette œuvre de Louis Paul, artiste bitterois, se compose d'un obélisque surmonté d'un coq aux ailes repliées en signe de défaite. Sur le devant, une statue en bronze représente la cité défendant le sol français l'épée à la main (épée qui a disparu ainsi que deux grands médaillons de chaque côté de l'obélisque, également disparus. Le monument a été inauguré le 11 mai 1913 en présence de l'amiral Servan, du général Diou, des autorités municipales et du président de la Société des Vétérans, M. Cabal. Le monument est inscrit aux Monuments Historiques sous la référence IM34001865. On peut s'étonner de voir un tel monument dans notre ville , seule dans le département avec Montpellier et Béziers. |
• La promenade de la perspective
De tout temps, Bédarieux a été victime des terribles inondations de l'Orb. En particulier, celles de 1745 et 1779 furent particulièrement dévastatrices. La digue construite à l'emplacement de l'actuelle rue Ferdinand Fabre (anciennement rue de la Digue) n'avait pu protéger la ville. Aussi, les consuls de la ville obtinrent de l'intendant Lenain et de l'Archevêque de Narbonne la somme nécessaire à la réparation du Pont Vieux et à la construction d'une nouvelle digue capable de dévier les eaux en furie.
Elle fut achevée en 1785, mais une autre inondation fit une brèche en 1792. La Perspective fut prolongée et terminée en 1805, ce qui permit la construction du quartier de la Plaine. La promenade est plantée de 37 platanes centenaires qui s'harmonisent avec les 37 arches du grand viaduc. |
• Le pont vieux
(d'après Roger Allaire, Histoire de la ville de Bédarieux)
C’est probablement de la fin du XIVème ou du commencement du XVème siècle que date la construction du Pont Vieux. L’établissement de ce pont, qui a été si souvent réparé et plusieurs fois reconstruit en entier, amena dans la suite la création du faubourg du Barry, sur la rive droite de l’Orb et l’agrandissement de la ville sur la rive gauche. Le Pont-Vieux, construit en dos d’âne, repose sur trois piles qui possèdent chacune deux éperons en maçonnerie, un vers l’amont et un vers l’aval. La partie supérieure de ces éperons servait de refuge aux piétons en cas d’encombrement de la voie. Malgré ses étroites dimensions, le vieux pont suffisait aux nécessités commerciales d’une époque où les transports se faisaient à dos de bêtes de somme. Les trottoirs que l’on voit aujourd’hui ont été ajoutés extérieurement pour laisser aux véhicules toute la largeur de la route. |